vendredi 5 mars 2010

Relience II

Dans Relience I, nous mettions en avant la dualité d'appréhension du réel et soulignions sa complémentarité : le réel advient en l'unité de l'expérimentation de deux opposés. Le réel n'est ni l'un ni l'autre ni les deux à la fois mais bien l'infinité des possibles entre ces deux là.
Nous évoquions déjà le temps et la lumière, mais aussi le désir, l'amour, l'affectif.

Dans Réveil de la Source, j'évoque intimement la résonance d'un complexe et d'un être en invitant le lecteur à se pencher non sur les états (les mots, les symptômes, les faits) exposés mais plutôt sur l'hyperstructure génératrice de ces états. Encore une fois, rendre compte d'une réalité par volonté de trouver invariants et algorithmes. Déjà, évidence d'un tiers irréductible, d'une distance entre action et être.

Dans Voir et Connaître, nous tombons sur l'envers du décor, sur l'expérimentation complète d'une déconstruction/reconstruction, sur un pas à pas du multi-référentiel. C'est dur, sec, décapant, aride et nécessaire. En filigrane, cousus d'or, les mots voir et connaître : la lumière et son sens.

Dans de l'Ouvert à la Systémique, une rencontre humaine décisive (unitaire) ouvre le champ (infini et continu) des investigations de l'être en les projetant dans une somme finie d'ouverts disjoints (les possibles discontinus). L'exploration systémique de ces ouverts doit aboutir au changement de vue sur le monde : celle, critique, qui change le monde ! Mais l'exploration n'est jamais solitaire, l'alliance, l'affectif, emplissent le champ psychique de la relation à l'autre.

Dans le Temps n'existe pas, (antédaté : "le temps est il ?"), nous provoquons le lecteur en le confrontant aux multiples paradoxes de son horloge sociale et culturelle et l'invitons à prendre conscience que dans l'ombre du temps réside certainement toute son unique substance et consistance : (passé, présent, futur) = (mémoire, attention, attente) = 2 opposés et l'amour ?. Le temps n'est pas "en dehors", c'est certain, il est ce chemin infini, cette tension du triplet irréductible.

Dans Ombre et Principe d'Antagonisme, nous trouvons enfin les concepts qui unifient nos éclats. Hors d'un mouvement, il s'agit juste d'un retournement : exclus, inclus, Tiers irréductible. Mais quel retournement ! La complexité jusqu'alors étalée (et simplement reliée) se concentre, se ramasse sur un ensemble de triplets logiques. Une telle condensation est néguentropique. Il reste maintenant à réitérer...

Dans Tiers Inclus : logique, ontologique et amour, nous réitérons : nous couplons le triplet logique à l'abduction puis itérons le processus jusqu'à l'émergence du Transdisciplinaire : système ouvert entièrement décrit par la triade (Objet T, Sujet T, T s.i.).
La triade : ce concept minimum et maximum, nécessaire et suffisant, pour initier et contenir la complexité.

Dans Impasse non-commutative, j'évoque la rupture du récit, entre informe et forme, entre non-être et être, potentiel et actuel et ma rencontre décisive avec ce qui sera la clé, le Tiers inclus de ma démarche, la minuscule clé de la nouvelle vue sur le monde : la lumière !

A ce stade, la perturbation est grande. La paroi est très abrupte mais l'évidence semble lumineuse : comment en rendre compte ?

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