Reliences est un néologisme.
C'est une tentative personnelle de transmettre une complexité.
Relience est attachée à relier comme un "mouvement porté vers".
Une "relience" n'est pas une liaison, mais plus une mise en relation.
Dans la relation, la "relience" amène une "attention à".
Cette "attention à" définit également une bijection entre deux sujets/objets et une mise en perspective.
Cette "attention à" est une saisie du réel, dans ce qu'elle a de dynamique, de fugace, d'éternelle aussi, dans un mouvement incessant, continument discontinu.
Par cette voie, la "relience" se rapproche de la volition.
Il est indéniable que la relience a à voir avec une voie spirituelle, par exemple, le vajrayana. Mais tout ce que contient la relience n'est pas réductible à cela...
Et il est néanmoins évident que même un Français éduqué selon des concepts judéo-chrétiens et immergé dans une métaphysique occidentale de source grecque peut appréhender ce geste sémantique, tout entier contenu dans "relience".
Car de nombreux philosophes, psychanalystes, penseurs, mathématiciens, physiciens, biologistes, rêveurs, poètes, peintres, karatékas, jongleurs, automobilistes, marins, danseuses, professeurs, comptables (?), consommateurs, spectateurs, comédiennes, clowns, cuisiniers, amants, banquiers (?), boulangers, charcutières, pêcheurs, théologiens, vigneronnes, chanteuses, écrivains....ont tenté déjà, tentent encore et tenteront toujours de se saisir de cette fugacité essentielle qui soutient leur existence.
Toutes ces tentatives contribuent à la compréhension (prise avec soi) collective de la relience !
Reliences n'est pas dogmes.
Reliences n'est pas vacuité.
C'est peut-être ce que voient les parties des parties des parties des parties....des parties ?
Mais Reliences n'est pas le tout.
Puisque aussitôt saisi, il disparaît. Aussitôt là, il est ailleurs.
Il est le blanc entre les mots noirs.
L'infini entre chaque nombre.
L'univers qui respire.
Une vague ? Une onde ?
Une singularité et une hyperstructure.
...
C'est au fond ma contribution d'amour à l'amour des hommes.
C'est si simple et si complexe à la fois.
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