Je crois qu'il est vain de transcrire mes impressions, mes idées, mes intuitions, en voulant suivre une ligne. La première évoquée est le temps : retrouver un semblant de chemin en retrouvant un début et donc un milieu et une fin. La pensée ne fonctionne pas comme cela, en tout cas, pas la mienne. Ecrire le préambule de ce blog paraissait une chose facile tant les mots étaient déjà là. Puis, il m'est apparu qu'ils faisaient semblant d'être déjà là. Il fallait réécrire un article jamais écrit. Cela me fait réfléchir au sens du temps psychique et à l'instant. Comment croire que l'on a déjà fait quelque chose alors que rien de tangible ne s'est passé à part un "mouvement" de pensées hors du temps.
Réécrire cet article était une écriture neuve en fait. Réécrire cet article m'a permis de tester d'autres chemins et d'en aligner un ce jour là. En partant d'une source rencontrée il y a plus d'un an mais en charriant toutes les rencontres depuis ! Utopique et mensonger.
Ecrire ne se pratique qu'à l'instant. A l'instant, nous expérimentons alors le déploiement des possibles dans cet espace exigu mais essentiel qui ouvre un chemin sur l'après. Cette expérience est unique. Cette expérience introduit le temps dans l'espace ainsi exposé, découvert, ouvert simplement.
Ouvrir l'espace, y introduire le temps. Ressentir ce mouvement.
Quelle importance a le reste ?
Je vais donc suivre plusieurs lignes à la fois...
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