Dans Relience III, nous avons saisis que notre avancée, ici, sur ce blog, n'était pas vraiment linéaire et que les idées, isomorphes à des états mentaux (au sens de F.Martin), c'est à dire à des états psychiques modélisés par des opérateurs quantiques, étaient certainement plus étendues (au sens d'un champ) que localisées. D'ailleurs, le bouddhisme ne transmet il pas que la conscience est une substance non pensante mais "étendue" ? Ainsi la forme du blog, sa séquence, retrace un "temps entropique", une succession d'évènements au moins mentaux, à laquelle nous donnons sens a postériori. Nous postulons, pour notre part, depuis le début de cette écriture, et nous l'avons déjà manifesté dans Utopie et Mensonge, que le déroulement de l'écrit (au moins !) est non seulement poly-chronique (synchronique et diachronique à la fois ?) mais a-chronique et que le sens donné l'est aussi d'emblée, a priori ! Dit autrement, l'écriture séquentielle révèle le déroulement séquentiel d'une globalité déjà existante, une prise avec soi séquentielle, une compréhension donc, d'une complexité existante. Pour reprendre l'image de "l'arbre du réel", ce dernier existe, nous le voyons, nous le savons, il est complexe mais son "image" est pourtant "simple" : c'est un "arbre", quoi ! En revanche, le parcourir, de branches en branches, chercher à le prendre, chercher à l'être, est ardu, long, compliqué parfois, et infini. Le déroulement de ce parcours n'indique qu'un chemin, jamais il ne rendra compte de "l'arbre" dans sa globalité...
Dans Espace-Temps quantique : la fin du champ ? , nous mettons en évidence, via la théorie de la gravitation quantique à boucles (loop quantum gravity) que l'espace-temps serait une superposition probabiliste continue d'ensembles de quanta. Cette conceptualisation nous rapproche évidemment de la formalisation quantique de la psyché humaine de F. Martin, mais alors que cette dernière est immergée dans une théorie quantique des champs "classique", la théorie de Carlo Rovelli (et collègues) innove en utilisant une nouvelle métrique. La conséquence primordiale de ce choix définit un "nouveau" rapport à l'espace-temps qui devient de facto essentiellement relationnel : il n'existe plus aucun cadre "absolu" dans lequel advient tout phénomène "relatif" à ce cadre.
Dans Espace-Temps quantique et logique de l'inclusion, nous constatons que pour se saisir pleinement du concept de l'espace-temps quantique, il faut le plonger dans une autre logique, celle que nous avons déjà rencontré, celle qui étend l'exclusion à l'inclusion. Ainsi, nous pourrons ultérieurement revenir sur le couplage (isomorphisme ?) opéré par S. Lupasco entre la matière psychique et la matière microphysique : ce couplage se trouvant indubitablement relié à la notion d'espace-temps !
Dans La Déité : une relation au non-ego, nous retrouvons, dans un tout autre domaine de savoirs, la notion clé de mise en relation, de rapport de présence à. Encore une fois, la logique de l'inclusion nous permet de comprendre les paradoxes exposés par F. Midal et nous concluons que bien qu'il soit non suffisant de lire nos interprétations pour "savourer", expérimenter ce qui advient, il est nécessaire cependant de s'en imprégner pour ne pas risquer de passer à côté de vues très riches sur la réalité. Il nous vient par exemple que se servir de ces descriptions (pour décrire la Déité) pour l'intelligence, par simple analogie, peut certainement être source de vues inédites...
Dans Récréation Intime, nous relions justement ce "rapport à ", cette "relience" en fait (au sens de l'article ici), à l'ensemble de la saisie de l'univers qui nous contient et nous l'illustrons par deux conférences "grand public" : l'une sur l'espace-temps par un physicien et l'autre sur la révolution (la rupture) des technologies numériques par un philosophe.
Dans Surdoué : de l'a-normalité à l'heuristique, nous revenons sur le concept d'intelligence en questionnant l'a-normalité sociale du HPI (haut Potentiel Intellectuel). De nombreux articles de Nikos Lygéros nous aident à élaborer peu à peu l'idée d'une démarche heuristique sur cette notion éminemment complexe. Cette heuristique rejoint l'idée déjà entrevue dans "Réveil de la Source", d'échafauder par abduction une hyper-structure génératrice de la "symptomatologie" du HPI.
Dans Consubstantialité et Carte Heuristique, nous nous emparons d'un outil performant pour l'élever au rang de modèle voire de paradigme. Nous concluons que la carte heuristique est aussi "une vue formelle dans une logique du tiers inclus", mais sans l'illustrer ni le démontrer.
Dans Principes Heuristiques, Intelligence et Heuristique, nous illustrons par notre carte heuristique des Principes Heuristiques de Nikos Lygéros, l'algorithme nécessaire et suffisant pour élaborer une ontologique de l'heuristique. Cette dernière, par mise en relation "générique", laisse l'invariant apparaître : l'intelligence ! Alors l'ontologie de l'heuristique devient une ontologie de l'être "intelligent", i.e. de l'intelligence !
Dans Considérations sur les HPI : Universalité et Singularité, nous étudions partiellement diverses sociétés regroupant des THQI et effleurons les critères de classification ayant servi à échafauder la plupart de ces groupes. Ces réflexions débouchent sur une question très ouverte qui nous invite à revenir sur la plupart des "boucles" ou des "branches" mises en avant : "Et si de l'intelligence, nous ne savions encore rien ?"
Dans Bardo : Au delà de la folie : la logique du contradictoire, nous interprétons les notions de bardo et de "monde" par la logique du contradictoire et révélons ainsi une triade lupascienne contenant l'ensemble des 6 possibilités d'être au sein de cette dialectique. Cette triade n'explique rien, elle définit le "point", le "nœud" du canevas de ce paradigme bouddhiste et permet ainsi la saisie de ces concepts pour un occidental, dans une logique ouverte à la dualité, aux extrêmes. Comme la Déité, le bardo (vu de façon duale) est une clé pour s'emparer de ce rapport de présence à ce qui nous entoure/contient...
Ainsi, il devient clair que nos recherches/questions portent sur la saisie de ce qui in fine va nous échapper par ce mouvement : il devient clair que la triade lupascienne (notre interprétation de la logique élaborée par S. Lupasco) définit notre "point" de vue universel et singulier à la fois sur les flux d'évènements en relation les uns avec les autres. Mais il ne faut pourtant pas croire que ce "point de vue" explicite : il permet juste de saisir en étendant notre "panorama". Or, cette extension de panorama est aussi en mouvement, et par là même nous échappera incessamment : le "point de vue" n'est pas encore expérientiel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire